29 septembre – 10 décembre 2017

Katharina Sieverding, Maton Solarisation XI/XII, 1969, C-Print, Acrylic, Steel
© Katharina Sieverding / VG Bild-Kunst, Bonn 2017
Foto: © Klaus Mettig / VG Bild-Kunst, Bonn 2017
REPENSER KOLLWITZ
Prix Käthe Kollwitz de Akademie der Künste, Berlin
Une exposition en l’honneur des 25 ans de la collaboration pour la promotion du prix Käthe-Kollwitz entre l’Académie des Arts de Berlin et la Kreissparkasse Köln en tant que sponsor du musée Käthe Kollwitz de Cologne.
L’exposition finale du 150e anniversaire de Käthe Kollwitz pose la question de son influence sur l’art contemporain. Sous le titre REPENSER KOLLWITZ, le musée Käthe Kollwitz de Cologne présente, en collaboration avec l’Académie des Arts de Berlin, 21 positions très diverses d’artistes ayant obtenu le prix Käthe Kollwitz.
Le prix Käthe Kollwitz est attribué depuis 1960 et représente une des plus anciennes récompenses décernées par l’Académie des Arts de Berlin. Il commémore l’appartenance et l’activité de celle qui lui donne son nom au sein d’une institution berlinoise riche en traditions. Le prix est attribué chaque année à des artistes dont le travail ouvre de manière créative sur de nouveaux territoires.
« Je veux agir en ces temps où les hommes sont si désemparés …. »
Käthe Kollwitz, Journal, 1922
L’exposition REPENSER KOLLWITZ, en présentant plus de 70 pièces, montre comment cette citation de Kollwitz peut aussi motiver la création artistique au XXIe siècle à rassembler dans un même discours des contributions discursives, formellement esthétiques et narratives. Une sélection de lauréats renommés, y compris les participants à la Documenta de cette année Miriam Cahn, Douglas Gordon et Mona Hatoum ou encore les artistes de Cologne Martin Kippenberger, Astrid Klein et Horst Münch se sont appropriés des éléments de l’œuvre de Kollwitz par la peinture, la sculpture, le dessin, l’installation, la photographie, le film et la vidéo.
Ainsi, Katharina Sieverding, lauréate du prix en 2017, aborde la question fondamentale des conditions artistiques et sociales : son approche créative de la politique – ne pas citer ni utiliser, mais plutôt « créer politiquement » – dessine clairement les contours du travail de l’artiste multimédia.

Eran Schaerf, Letters From the Editor #18 (Facebook zensiert das Foto des Napalm-Angriffs auf Trang Bang, 13. September 2016), 2017, Digitale Fotocollage
© Eran Schaerf / VG Bild-Kunst, Bonn 2017
Käthe Kollwitz et l’Académie des Beaux-Arts
Käthe Kollwitz fut membre de l’Académie prussienne des Arts de 1919 jusqu’à sa démission forcée par les Nazis en 1933. Elle reçut, en même temps que sa nomination, le titre de professeur. À partir de 1928, elle dirigea une classe de gravure et rejoignit le conseil d’administration de l’Académie en tant que chef de l’atelier principal.
En outre, Kollwitz était depuis longtemps membre de la commission chargée d’établir le programme et de désigner l’artiste présenté dans l’exposition semestrielle de l’Académie ou elle montra elle-même de nombreuses œuvres. Une présentation au sein de la collection Kollwitz à Cologne retrace ses participations à ces expositions.

Käthe Kollwitz 1927, Jury session, Preußische Akademie der Künste
Nachlass Kollwitz © Käthe Kollwitz Museum Köln Entrer une légende
Les lauréats exposés
1967 – Otto Nagel // 1968 – Willi Sitte // 1971 – Curt Querner // 1974 – Wieland Förster // 1976 – Harald Metzkes // 1980 – Werner Tübke // 1992 – Lothar Böhme // 1993 – Martin Assig // 1996 – Martin Kippenberger // 1997 – Astrid Klein // 1998 – Miriam Cahn // 2000 – Svetlana Kopystiansky // 2003 – Horst Münch // 2005 – Lutz Dammbeck // 2006 – Thomas Eller // 2008 – Gustav Kluge // 2009 – Ulrike Grossarth // 2010 – Mona Hatoum // 2012 – Douglas Gordon // 2013 – Eran Schaerf // 2017 –Katharina Sieverding